Restructuration partielle du commissariat de la Goutte-d’Or
Paris 18e, livraison mars 2014
Client
Préfecture de police de Paris
Concepteurs
architecte
Agence Mom (Ramsés Salazar)
BET fluides
Nobles Ingénierie
BET structure
Technis
économiste
CEB
Phases
De l’esquisse au suivi du chantier, OPC
Coût
1,2 M€ HT
Surface
750 m²
Client
Préfecture de police de Paris
Concepteurs
architecte
Agence Mom (Ramsés Salazar)
BET fluides
Nobles Ingénierie
BET structure
Technis
économiste
CEB
Phases
De l’esquisse au suivi du chantier, OPC
Coût
1,2 M€ HT
Surface
750 m²

Menée en milieu occupé, la réhabilitation de ces deux niveaux d’un commissariat parisien se caractérise par la densité du programme. Il a fallu rationaliser l’espace pour loger de multiples fonctions dans une superficie réduite, tout en veillant au confort des lieux à l’usage.

Simplifier les parcours

Les 750 m² de ces deux niveaux en U ont été entièrement repensés. Les cellules de garde à vue (GAV) individuelles ont été regroupées au 1er étage, où se trouvaient déjà les cellules collectives, ce qui raccourcit le transfert des personnes. Les cellules individuelles sont rassemblées dans une aile, les cellules collectives dans l’autre. L’espace de jonction entre les deux ailes accueille l’ensemble des services en lien avec les gardes à vue (poste de surveillance, cabinet du médecin, bureau pour le dépôt des plaintes…). Les parcours sont ainsi simplifiés, les recoins supprimés. Cette réduction des circulations facilite le quotidien des occupants. Les mètres carrés gagnés profitent au reste du programme, très dense. Le deuxième niveau rassemble quant à lui les bureaux du personnel et les parloirs pour les avocats. L’activité du commissariat s’est concentrée à cet étage durant la première phase du chantier, mené en milieu occupé.

Ventilation et clarté naturelle

Les aménagements du commissariat devaient répondre à un cahier des charges rigoureux, en conformité avec les dernières normes. Les matériaux notamment ont été sélectionnés pour leur résistance et leur facilité d’entretien (huisseries en acier, sanitaires en métal, revêtements en résine…). Un soin particulier a été accordé à la ventilation. Dans les cellules, un sytème de traitement d’air en dépression évite la transmission des odeurs. Dans l’une des ailes, le manque de fenêtres était par ailleurs problématique. Les cellules de GAV individuelles ont donc été placées en second jour. Elles bénéficient de la lumière naturelle dispensée par les quelques fenêtres présentes dans le couloir, qui distribue uniformément cette clarté pénétrant par des huisseries largement vitrées (en plexiglas résistant). Toutes les cellules du commissariat sont couvertes du sol au plafond par une résine blanche. Elle renforce la clarté des lieux et contraste avec les couloirs, dont le sol et le plafond sont peints d’une couleur foncée pour marquer les perspectives.